HAMMER MOVIES
HAMMER MOVIES
  • Accueil
  • Blog
  • Renseignements
  • Critiques de films
  • ERIC ESCOFIER

"Dracula Prince of Darkness"      Bande annonce U.K.

148139-standard.jpg
18460686-standard.jpg
dracula_prince_des_tenebres-standard.jpg
dracula-prince-des-tenebres_affiche-standard.jpg
dracula-prince-des-tenebres-affiche-de-film-60x80-cm-1966-r1970-christopher-lee-terence-fisher-standard.jpg
mv5bowjlnta5ytctnwnkmc00zdk0lwi3zmqtzdc2owu1mzeyytzmxkeyxkfqcgc-_v1_fmjpg_ux1000_-standard.jpg
dracula-prince-of-darkness-movie-poster-standard.webp
808e85f12ba3fb6dd096338fa82c86adbdf119e3-standard.jpg
  • (1 / 1)
  • 1

"DRACULA PRINCE DES TENEBRES "ET LA  CRITIQUE

Tandis que Christopher Lee se reposait en Suisse après le tournage de "She la déesse des sables", la Hammer Films envisageait de produire un 3ᵉ Dracula dont la vedette serait Christopher Lee. John Elder va apporter quelques idées qui seront peaufinées par Jimmy Sangster. Celui-ci prendra le pseudo de John Sanson car il ne veut plus que son nom soit associé avec des films d'horreurs, parce qu'il a décidé de se consacrer à écrire des histoires pour des "thrillers"! Une fois le scénario écrit, il est envoyé au Comité de Censure supervisé par John Travelyan qui après lecture du script jugera bon d'assigner le film du fameux certificat "X"!  En effet, quelques séquences pourront heurter un certain public, notamment la scène dans laquelle Ludwig coupe à l'aide de son couteau la gorge d'un invité, le sang se déversant dans le cercueil du vampire ! 

La Hammer demande alors le retour de C. Lee  afin qu'il puisse à nouveau incarner le célèbre non mort ! Ce dernier accepte bien qu'il ne veut plus en assurer le rôle, mais lorsqu'il apprend que Terence Fisher dirige le film, il acceptera. Pourtant, un évènement fâcheux va se produire : C. Lee refusera les dialogues écrits par Jimmy Sangster les jugeant trop mauvais !  Une autre rumeur circule qui semblera la plus plausible : Lee réfutera tous dialogues, car la famille Carreras aurait refusé une augmentation de salaire ! N'oublions pas que pour "Le cauchemar de Dracula" il fut très mal payé et n'acceptera pas de jouer dans "Les Maîtresses de Dracula" en 1960, préférant s'exiler en Italie pour incarner un vampire assez ridicule dans le film de Steno : "Les temps sont durs pour les vampires" avec Sylvia Koscina ! 

Le personnage du Docteur Van Helsing va être totalement occulté de l'histoire sinon qu'il apparaît durant la séquence pré générique tirée du "Cauchemar de Dracula" ! Ici dans le scénario, on introduit le père Sandor un moine excentrique et jovial, chasseur de vampires ! La production va engager l'acteur britannique Andrew Kier qui avait joué dans deux films d'aventures produits par Hammer Films : "L'attaque de San Cristobal" de John Gilling  (1962) et "Les pirates du diable" de Don Sharp en 1964. Barbara Shelley qui venait d'achever le tournage de "La Gorgone" se retrouve en femme vampire ! Capturée par les moines, elle sera détruite par un pieu en plein cœur, mais non moins dans un tournage assez mouvementé ! Alors que les moines tentent de l'immobiliser, elle perd ses fausses dents, ce qui va déclencher un énorme fou rire qui sera coupé net par Andre Kier hurlant : "Maintenant, fermez vos gueules"...

Tourné en format cinémascope couleurs, produit par la 20th Century Fox, "Dracula Prince des Ténèbres"  restera un régal pour nos yeux, bien que la critique ne sera pas tendre envers le film ! On reprochera l'absence de Peter Cushing et un scénario plutôt médiocre !  Tournons la page à ces propos acides et attachons-nous à la sublime photographie signée par le chef opérateur Michael Reed qui nous offre des couleurs crues et chatoyantes qui s'harmonisent avec les décors gothiques créés par Bernard Robinson ! On remarquera que la maquette du château n'est autre que celle du "Baiser du vampire" de Don Sharp ! La musique tonitruante de James Bernard inonde les nombreuses séquences d'action où les percussions et la caisse claire accentuent la lutte entre le Bien et le Mal ! 

                                                                                                           LE CASTING

Après Melissa Stribling ("Le cauchemar de Dracula"), c'est au tout de Barbara Shelley d'être vampirisée par le seigneur des vampires ! Actrice britannique (13 février 1932 - 4 janvier 2021) elle se fera connaître lorsqu'elle sera employée chez Hammer Films en incarnant Carla Hoffman dans "La gorgone" de Terence Fisher en 1964 après avoir joué dans le somptueux "Baiser du vampire" d'Henry Cass en 1958 et le "Spectre du chat" de John Gilling en 1961.

Il avait été l'assistant Klove auprès de Peter Cushing dans "La revanche de Frankenstein" de Terence Fisher en 1958, Francis Matthews (2 septembre 1927 - 14 juin 2014) il incarne ici Charles Kent qui s'alliera aux côtés du père Sandor afin de détruire le comte Dracula ! Francis Matthews jouera la même année dans le film de Don Sharp : "Rasputine le moine fou".

Susan Farmer (16 juin 1942 - 17 septembre 2017) œuvra, elle aussi, pour Hammer Films durant les années 60 avec "The scarlet blade" de John Gilling et "Devil ship pirates" de Don Sharp. Elle sera prise pour cible par Dracula, mais sera délivrée par Charles, son mari ainsi que le père Sando. Elle retrouvera Francis Mattews dans "Rasputine le moine fou".

Lointain sosie de l'acteur français Christian Marin, Philip Latham (17 janvier 1916 - 20 juin 2020)  incarne le sinistre serviteur Klove, lanceur de couteau qui ressuscitera son maître dans une séquence jugée à l'époque comme terrifiante ! Auparavant, il sera aux génériques de "Devil ship pirates" et "Secret of blood island".

Le plus souvent employé dans la peau d'un docteur ou d'un inspecteur de police, Charles Tingwell (3 janvier 1923 - 15 mai 2009) ne fit qu'une seule apparition dans le film d'horreur où son sang servira à la résurrection de Dracula !

Thorley Walters  ( 12 avril 1913 - 6 juillet ( 1993) fut une figure incontournable chez Hammer Films où ici, il incarne Ludwig un simple d'esprit qui introduira Dracula dans le monastère.

Dans l'écriture du scénario, on remarquera que deux éléments tirés du roman de Stoker figurent dans le film : Ludwig soufre du même syndrome que Renfield et Dracula se fait saigner la poitrine au bénéfice de sa proie ! Le tournage de "Dracula prince des ténèbres" débuta du 16 mai 1965 jusqu'au 4 juin aux studios Brays avec un budget de 100.000 £. On utilisa les décors de "L'empreinte de Frankenstein" et de "La gorgone" pour les extérieurs. Pour la séquence finale, le directeur des effets spéciaux Les Bowies utilisa des blocs de glaces et des blocs de cire montées sur des pivots ! C'est le cascadeur Eddie Powell  qui doublera C.Lee lors de sa chute dans l'eau glacée des douves ! Après une sortie générale, "Dracula Prince des ténèbres" fut distribué en double programme avec "L'invasion des morts-vivants" de John Gilling tourné l'année suivante ! Bien qu'inférieur au "Cauchemar de Dracula", le film ne vieillit pas et on reconnaîtra le talent irréprochable de Terence Fisher qui signera son dernier film sur le vampirisme.  ERIC ESCOFIER

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

dracula-prince-des-t-n-bres-standard.jpg
images-standard.jpg
images-2-standard.jpg
images-3-standard.jpg
s2qxwa0m4lsnwtvxxjwdho1bvvs-standard.jpg
mv5bm2zknta0ntgtyjfhns00zmyyltlmmjatn2zhmwjmnjbhowq5xkeyxkfqcgc-_v1_-standard.jpg
images-4-standard.jpg
  • (1 / 1)
  • 1

COMING SOON

18473945-standard.jpg
3512391116040_vid-standard.jpg
d730c28d887db56c2ea163183b0afe96-standard.jpg
la-femme-reptile-affiche-de-film-45x55-1966-jacqueline-pierce-john-gilling-standard.jpg
reptile-swedish-standard.webp
the-reptile-german-poster-standard.webp
the-reptile-md-web-standard.jpg
the-reptile-sm-web-standard.jpg
uo_1581938781-3301-48-standard.jpg
tr66-poster3b-standard.webp
the-reptile-md-web-1-standard.jpg
159410943_b7b9d2-standard.jpg
  • (1 / 1)
  • 1
femme_reptile1-standard.jpg
femme_reptile2.gif
femme_reptile3-standard.jpg
femme_reptile4-standard.jpg
femme_reptile7-standard.jpg
femme_reptile8-standard.jpg
femme_reptile9-standard.jpg
femme_reptile10-standard.jpg
femme_reptile11-standard.jpg
femme_reptile5-standard.jpg
femme_reptile6-standard.jpg
  • (1 / 1)
  • 1
159410937_46b15d-standard.jpg
159410938_05952a-standard.jpg
159410939_15093b-standard.jpg
159410940_509a1e-standard.jpg
159410941_af260a-standard.jpg
159410942_7fba27-standard.jpg
159410943_b7b9d2-standard-zqn06d.jpg
159410944_c357f0-standard.jpg
  • (1 / 1)
  • 1
Jacqueline Pearce

"THE REPTILE" et la CRITIQUE

Après le tournage de "l'invasion des morts-vivants", des négociations sont en vues sur un nouveau film consacré à la malédiction des reptiles ! En 1963, John Elder avait écrit une histoire baptisée : "Curse of the reptiles" qui fut rejetée par les studios Universal ! 1 an plus tard, la Hammer Films annonce dans le journal "Daily Cinema" une nouvelle production appellée : "la malédiction des reptiles" nous sommes le 24 Mars 1964 qui va devenir en 1965 "La femme reptile" dont le scénario final sera concocté par John Elder. 

Paméla Anderson, la secrétaire d'Anthony Hinds envoie le script à John Trevelyan qui après lecture, atteste le label "X", horrifié de cette histoire à laquelle une jeune femme se transforme en reptile ! Le tournage du film débute le 13 septembre 1965  pour une durée d'un mois aux studios Bray où la production réutilisera les mêmes décors que le film précédent "L'invasion des morts-vivants" avec son village, sa lande, son cimetière et sa lugubre demeure  Nous voici donc à nouveau en Cornouailles où les habitants décèdent mystérieusement d'une maladie inconnue ! Un couple de jeune marié dont l'époux, Harry Spalding a hérité d'un cottage ayant appartenu à son frère mort prématurément, sont mal accueillis par les autochtones, à l'exception de l'aubergiste Tom Bailey qui se lie d'amitié avec eux. Alors qu'ils s'installent dans leur nouveau pied à terre, ils font la connaissance d'Anna Franklyn dont le père, docteur en théologie, vit calfeutré dans son manoir avec un énigmatique serviteur malais ! C'est par une rencontre fortuite avec un simple d'esprit prénommé Mad Peter qu'Henry Splading va apprendre par la bouche de ce dernier que la mort noire frappe la contrée...

Film riche en péripéties, "la femme reptile" ajoute une étoile de plus à sa panoplie de monstre de la Hammer Films ! Œuvre originale à travers un gothique conventionnel propre aux films Hammériens, on rajoute le goût de l'Orient avec cette malédiction entachée par une secte orientale sur un père et sa fille...

John Gilling réalise un film fantastique pur où le spectateur est transporté dans ce village à la population hostile où l'ombre inquiétante du manoir des Franklyn apporte une touche insolite à l'histoire du film ! On retrouve les éléments propres aux films de la Hammer avec cette forêt balayée par le vent, ses pluies diluviennes, la profanation de sépultures, le monstre errant dans la lande ! L'horreur prend le dessus sur le fantastique avec ces morts aux visages noirs, aux yeux révulsés, où une écume blanche jaillit de leurs bouches !  

La production reprend l'actrice Jacqueline Pearce qui était devenue un zombie dans l'œuvre précédente, va ici incarner la frêle Anna qui périodiquement se transforme en un reptile. Elle est remarquable dans son rôle de jeune fille totalement soumise à un père autoritaire et vivant sous le joug du serviteur Malais ! On n'oubliera pas quelques scènes assez angoissantes : lorsqu'elle fera visiter à sa future victime, sa collection d'animaux vivants enfermés dans des cages qui deviendront ses potentielles proies !  Il y a aussi la séquence où celle-ci recouverte d'un tapis se met à gigoter lors de sa transformation dans une cave sulfureuse ! Jacqueline Pearce retiendra un mauvais souvenir de ce tournage pour l'application de son maquillage avec ses prothèses oculaires et ses fausses dents qui lui occasionnèrent des crises de claustrophobie...

On se souviendra de son interprétation du Comte Ravna dans le "baiser du vampire" de Don Sharp en 1962, Noel Willman est la guest star du film où il joue le rôle du Dr Franklyn un être psychorigide, mais tout autant pathétique voulant fuir cette malédiction qui a brisé sa vie ainsi que celle de sa fille ! On retiendra la scène où celle-ci joue de la cithare devant ses invités tandis qu'une tension troublante et suffocante s'installe entre elle et son géniteur qui, au final, dans une poussée de colère, brisera l'instrument ! 

Jennifer Daniel vampirisée dans "le baiser du vampire" incarne la jeune mariée Valérie Spalding et Ray Barrett  (lointain sosie de Roger Moore) joue l'époux téméraire qui allié avec l'aubergiste Tom Bailey incarné par Michael Rippert  (figure emblématique de la Hammer Films) arrivera à sauver sa bien-aimée et à détruire l'horrible reptile...

La musique signée Don Banks apporte une touche complémentaire à l'angoisse grandissante qui règne dans le film. Les décors de Bernard Robinson toujours aussi gothique s'harmonisent magnifiquement avec le style de l'orientalisme qui règne dans le manoirdes Franklyn. "La femme reptile" marque la fin de l'association du maquilleur Roy Ashton avec la Hammer ! Un excellent film qui ne vieillit pas et se laisse visionner avec un vif plaisir à chaque projection.    Eric Escofier

 

42493079_133063116260-standard.jpg
mv5bnzm3nzlkmdctogezmy00nju4ltlkymytnjazytzjztdlmza3xkeyxkfqcgc-_v1_ql75_ux364_-standard.jpg
1668541975-standard.jpg
mv5byjq4otjmngitmzm1os00yzeylwjiodgtmwywzwmyztq1mzg5xkeyxkfqcgc-_v1_-standard.jpg
fa_rvxuxwaaeso7-standard.jpg
the-reptile_2a-standard.jpg
  • (1 / 1)
  • 1

COMING SOON...

1bdea2b258dd4dc55f8bc2b6105a4665-standard.jpg
495159-standard.webp
affiche-frankenstein-s-est-echappe-the-curse-of-frankenstein-1957-1-standard.jpg
apollo-curseofrankenstein1-standard.webp
cl15975-standard.jpg
curse1-1-standard-m9e5p1.webp
frankenstein_s_est_echappe-standard.jpg
frankenstein-s-est-echappe-1957-affiche-standard.webp
horror_013_b0407555-c08e-4d37-9500-fb44af3b47a0-standard.jpg
images-2-standard-f1kuc8.jpg
images-3-standard-1pbwtz.jpg
images-standard-mnpyi3.jpg
img_7098_1024x1024-2x-standard.webp
mv5bywu4odc3zmytmdgxyi00nzq5lwe4mzatztzkzjkyzthknjljxkeyxkfqcgc-_v1_-standard.jpg
nmkhrhtvpft8w3ckw4lmibdczzt-standard.webp
  • (1 / 2)
  • 1
  • 2

"FRANKENSTEIN S'EST ECHAPPE" ET LA CRITIQUE

Après le tournage de "Quatermass two", Michael Carreras décide de lancer une grandiose campagne publicitaire qui annonçait la production d'un nouveau "Frankenstein". Un scénario écrit par Milton Subotsky futur producteur de la firme Amicus, contenant une vingtaine de pages intitulé "Frankenstein le monstre" atterrit sur le bureau de James Carreras qui après lecture le rejette ! Un autre scénario écrit par Jimmy Sangster (auteur du script de "X the unknow") est approuvé par la famille Carreras et acheté pour une sommle ridicule! 

Entre temps aux États-Unis, la Universal a vent de cette publicité tapageuse et son dirigeant va écrire une lettre incisive à James Carreras lui soumettant de sévères interdictions : 1° le titre ne devra pas comporter la mention suivante : "Frankenstein, le monstre - 2° la Universal ayant acheté les droits du roman de Mary Shelley, le nouveau script devra aborder une histoire totalement différente - 3° l'Universal ayant les droits du copyright du maquillage post karloffien crée par Jack Pierce, l'Universal n'acceptera aucune copie similaire du maquillage original ! 

James Carreras va répondre qu'il accepte les conditions proposées  et le film sera distribué par la Warner Bross sous le titre de "The curse of Frankenstein"!  Pour réaliser l'œuvre, la famille Carreras demande à Terence Fisher qui avait déjà travaillé pour la Hammer films en mettant en scènes quelques films dont un complètement fantastique : "The stolen face". Fisher qui a 53 ans accepte d'en être le metteur en scène  bien qu'il n'ait jamais lu le roman de Mary Shelley ! Une bonne chose de faite : on a le scénario, le réalisateur, mais il manque le personnage principal : qui va incarner le baron Frankenstein ? Quelques jours plus tard, un homme se présente chez James Carreras, son nom Peter Cushing. Il a vu les anciennes productions de l'Universal et le rôle l'intéresse ! A son arrivée, la secrétaire du casting Dorothy Holloway le reconnaît ! Elle l'a vu dans "L'homme au masque de fer" (1939), "Vigil in the night" (1940), "Les as d'Oxford" (1940) ainsi qu'au théâtre dans "Shakespeare" de Laurence Olivier! Peter est engagé et ne signera le contrat que le 26 octobre 1956 après s'être fait projeter : "X the unknow", celui-ci voulant se faire une idée de la Hammer Films ! Maintenant, il reste à trouver celui qui va endosser le rôle le plus difficile, celui de la créature ! La famille Carerras pense à engager l'acteur Bernard Bresslaw (connu pour jouer des rôles comiques) mais à l'imposante corpulence ! Convoqué, il refusera poliment, trouvant et à juste mesure, que le salaire alloué est nettement insuffisant par rapport aux heures de maquillages et aux séquences à tourner ! 

A lors qu'il est en vacances en Suisse avec son épouse, Christopher Lee reçoit un appel téléphonique de son agent lui annonçant qu'on recherche un acteur pour incarner le rôle d'un monstre pour un nouveau film d'horreur en couleurs !  C. Lee sera engagé vu sa taille de 1,94 m!  Avec un budget de 65.000£, le tournage du film va débuter le 19 novembre 1955 aux studios Bray pour s'achever le 30 janvier 1957. Christopher Lee rencontrera pour la première fois Peter Cushing alors que les deux acteurs avaient joué dans "Moulin Rouge" de John Huston sans se rencontrer ! Lee rendra visite dans la loge de Peter Cushing en se présentant : "Bonjour, mon rôle est muet ! " P. Cushing lui répondra : "Vous avez de la chance" ! 

La première séquence filmée sera celle où le baron détachera de la corde, un homme condamné à la pendaison ! c'est le cascadeur Jock Easton qui incarne le rôle du pendu ! Par la suite, il doublera l'acteur Paul Harmuth (le professeur Bernstein)  lorsque le baron le poussera du haut d'un balconnet et C. Lee dans la scène finale où ce dernier tombe dans une cuve d'acide bien que celui-ci voulait exécuter la cascade ! Terence Fisher lui dira : "Mon cher ami, je veux finir ce film avec un casting intact et non pas un hospitalisé avec des membres cassés !

                                                                                                            LE CASTING

Hazel Court incarnera Elisabeth, la cousine du baron Frankenstein. Hazel Court avait débuté chez Rank Films avant de partir pour les studios Gainsborough. Dans le fantastique, elle apparaîtra dans "The ghost ship" de Vernon Sewell en 1952 et "Devil's girl from Mars" (1954) de David Mac Donald. A propos de Peter Cushing, elle dira à la presse : "Je le trouvais merveilleux. Je pensais que ce serait un futur Lawrence Olivier. Lorsque je le rencontrais sur le tournage de "Curse of Frankenstein, pour moi sa carrière avait pris une autre direction ! C'était un homme gentil, et lorsque je le vis vêtu de son costume, il me semblait qu'il venait d'une autre époque" ! Robert Urquart campe Paul Krempe le tuteur et futur assistant du Baron. Lorsqu'il est engagé, il était sous contrat  avec Associated British qui lui donna l'autorisation de jouer dans le film ! Lors d'une projection privée, il fut horrifié de voir ce qu'il avait fait et considéra que le film était lubrique ! Par la suite, il reçut une lettre incisive de Michael Carreras et ne fut plus jamais repris chez Hammer Films ! Valérie Gaunt qui joue la servante du Baron apparaîtra dans le prochain Hammer "Le cauchemar de Dracula" où elle incarnera  une victime du vampire ! La toute jeune Elisabeth que l'on voit au début du film n'est autre que Sally Walsh, la fille d'Hazel Court qui à l'époque était mariée à Dermot Walsh. 

                                                                                                    LES ANECDOTES DU TOURNAGE

Le chien qui servit à l'expérience au début du film fut adopté par Robert Urquart. Christopher Lee ne gardera pas un excellent souvenir du tournage ! Il fut d'abord très mal payé : 10£ par jours. Le maquillage était lourd à porter et il ne pouvait avaler que des jus de fruits et de la soupe ! C'est Hazel Court qui l'accompagnait au mess, provoquant le premier jour un affolement général sur le personnel en vue de son horrible faciès ! Le film fut tourné en plein hiver ce qui rendit le tournage difficile ! Dans la séquence où Lee est enfermé dans une cuve et entouré de bandage, la production chauffa l'eau, mais les prises de vues étant longues, l'eau devint peu à peu froide puis glacée (à cause de la température) si bien que la séquence finit, Lee avalera deux verres de gin afin de se réchauffer ! Dans la séquence où il est abattu par un coup de fusil tiré par Robert Urquart, Lee avait dans sa main une poche remplit d'un liquide rouge (représentant le sang) . Au coup de feu, il porta la poche à son œil qui fut inondé par le liquide lui occasionnant, durant deux jours, des problèmes de vues...

 

 

curse-of-frankenstein-3-1024x556-standard.png
hazelcourt-standard.webp
roberturquhart-standard.webp
curse-of-frankenstein-5-1024x555-standard.png
8218897-standard.jpg
mv5bmzq0yjrlmtytmgu3nc00ytzmlwe1nmitodixmzk1nwm4mdq2xkeyxkfqcgc-_v1_-standard.jpg
  • (1 / 1)
  • 1

Melvyn Hayes qui n'avait que 22 ans lors du tournage incarne le baron adolescent jouera à nouveau aux côtés de Peter Cushing dans "L'impasse aux violences" de John Gilling en 1960. A propos du film, Peter Cushing déclarait : "Je n'avais jamais lu le livre de Mary Shelley avant de tourner le film, aussi, je le dévorais du début à la fin. Par rapport au script de Jimmy Sangster, je réalisais qu'il y avait un énorme changement ! C'était très différent du roman et Hammer Films avait fait preuve d'une grande ingéniosité en produisant ce premier opus ! Jimmy Sangster  était un excellent scénariste, bien que parfois, il m'arrivait de changer ses dialogues ! Je le trouvais meilleur écrivain que réalisateur" ! entretient avec Peter Cushing en mars 1973. 

"Curse of Frankenstein" va lancer une nouvelle vague des films d'horreur tout d'abord avec l'apport de la couleur, un script beaucoup plus nerveux, des décors victoriens, une splendide musique et une réalisation très soignée ! Ce nouveau film d'horreur va littéralement changer l'idéologie des studios Universal où le monstre était la vedette, ici c'est le savant !

Peter Cushing campe brillamment ce savant ambitieux doté d'un orgueil démesuré ! Il ne reculera devant rien : assassinera un brillant professeur pour récupérer son cerveau, trucidera, par le biais de la créature, sa servante devenue trop gênante, tandis qu'Elisabeth échappera de peu à une mort horrible ! Dans le film, on assiste à une dualité entre le savant et son tuteur qui aboutira à une haine farouche !  Ici le baron Frankenstein est dépeint pour être un homme maléfique, cruel et cynique ! Condamné à la peine capitale, sa sentence sera égale à sa cruauté ! 

Peter Cushing est gigantesque dans ce film et il joue son personnage  avec une perfection hors norme, à tel point que pour exécuter ces moindres gestes en matière de chirurgie, il se rendait chaque soir chez son docteur afin qu'il apprenne à tenir correctement des instruments chirurgicaux !

Lorsque le film sort, il est projeté le 2 mai 1957 au London Pavillon Cinéma. Il rapportera 300.000£ la première semaine, 500.00£ au Japon et plus d'un million de livres en Amérique ! Peter Cushing deviendra la star de la Hammer Film ! Avec Christopher Lee et Terence Fisher, ils seront le trio indissociable du cinéma fantastique anglais.  ERIC ESCOFIER

curse1-standard.jpg
curse2-standard.jpg
curse3-standard.jpg
curse4-standard.jpg
curse7-standard.jpg
curse9-standard.jpg
curse10-standard.jpg
curse11-standard.jpg
curse12-standard.jpg
curse13-standard.jpg
curse14-standard.jpg
  • (1 / 1)
  • 1

coming soon...

images-2-standard-jkedhc.jpg
69205-standard.webp
images-3-standard-qqby74.jpg
images-4-standard-nlw0sq.jpg
the-hound-of-the-baskervilles-austrian-blu-ray-movie-cover-standard.webp
the-hound-of-the-baskervilles-md-web-standard.jpg
the-hound-of-the-baskervilles-md-web-1-standard.jpg
s-l400-standard.jpg
2016030120383589675_supersize-standard.jpg
images-2-standard-teekez.jpg
the_hound_of_the_baskervilles_1959_poster-standard.jpg
  • (1 / 1)
  • 1
Marla Landi

LE CHIEN DES BASKERVILLE ET LA CRITIQUE

En 1932 une première version cinématographique fut réalisée par Sidney Lanfield et produit par la 20th Century Fox. Cette adaptation allait lancer un duo qui par la suite deviendrait célèbre : Basil Rathbone alias Sherlock Holmes et Nigel Bruce dans la peau du personnage du Docteur Watson. Une deuxième aventure du détective Holmes avec "Les aventures de Sherlock Holmes" dans laquelle ce dernier allait affronter son ennemi juré : le docteur Moriarty ! Deux films à succès si bien que nos deux héros se retrouveraient dans différentes péripéties palpitantes avec les 12 épisodes produits par Universal !

La Hammer Films décide de porter à l'écran le récit de Conan Doyle qui s'inspira d'une légende anglaise datant du XVIIᵉ siècle dans laquelle un homme dresse son chien afin de tuer sa femme qu'il soupçonne d'infidélité !  Dans une toute nouvelle version colorisée où Peter Cushing et Christopher Lee se retrouveront pour la 3ᵉ fois !  Michael Carreras va demander à Peter Bryant  qui auparavant avait travaillé pour la Hammer en tant que caméraman, d'en écrire le script. Celui-ci ajoutera la scène de la tarentule sur l'épaule de C. Lee ainsi que le passage dans la mine abandonnée !  Une réception est donnée le 3 septembre 1958 au Pub London Notumberland où vont se retrouver Peter Cushing, Christopher Lee, Terence Fisher, Anthony Hinds, André Morell et Peter Bryan.  À noter que Peter Cushing et C.Lee signeront leur contrat le 7 août 1958.  Le tournage débutera le 8 septembre 1958 aux studios Bray pour les intérieurs (on se servira des décors du château (le cauchemar de Dracula) et les extérieurs seront tournés à Dartmor. 

Peter Cushing va hériter du rôle titre et c'est un heureux hasard, car notre ami est, depuis son enfance, un lecteur assidu des différents ouvrages de l'auteur. Celui-ci dira lors d'une interview : "Je trouvais que l'individu lui-même était un personnage très difficile à interpréter. Je me souviens des premières adaptations cinématographiques de l'Universal avec Basil Rathbone sans oublier la version de 1939... "

Lors de ma rencontre avec lui en 1975 : "J'étais en Espagne lorsque j'appris que la Hammer envisageait de tourner une nouvelle adaptation du "Chien des Baskerville" et qu'elle m'avait choisi pour incarner le légendaire détective ! J'étais à la fois heureux et inquiet d'endosser ce rôle qui avait rendu célèbre Sir Basil Rathbone ! De retour à Londres, je demandais à la production de trouver des vêtements se rapprochant le plus de son style ! 

Peter Cushing conseillera à James Carreras d'engager l'actrice Marla Landi pour le rôle de Cecile ! Peter l'avait remarqué dans le film "Across the Bridge" en 1957 ainsi qu'à diverses émissions télévisées. Le choix d'employer l'acteur Bernard Morell fut judicieux pour incarner le Docteur Watson ! Son interprétation est tout à fait différente de celle Nigel Bruce qui représentait un docteur un peu bouffon et maladroit ! Ici, il devient un adjoint précieux de Sherlock Holmes  Christopher Lee dans la peau de Sir Henry de Baskerville représente un digne bourgeois qui retient son rire face aux facéties de l'excellent Miles Malleson...

 

 

 

 

peter-cushing-as-sherlock-holmes-v0-bkugc4ogntid1-standard-a5bs72.webp
18825460-standard-fe2y30.webp
mv5bytblywnmotktymu1my00zdg1ltk2ymitzmzjmgflzgeymwmyxkeyxkfqcgc-_v1_fmjpg_ux1000_-standard-pv3ay5.jpg
chienbaskervil-04-standard.jpg
images-standard-84kmnq.jpg
images-2-standard-e9qip4.jpg
images-3-standard-4rhyfg.jpg
  • (1 / 1)
  • 1

         Les anecdotes du tournage

La pipe était l'élément essentiel du personnage de Sherlock Holmes, or Peter Cushing qui ne fumait que la cigarette, détestait l'odeur de la pipe ! Aussi, il avait à côté de lui un verre de lait qu'il buvait afin d'ôter le goût du tabac ! Christopher Lee avait une sainte horreur des araignées et la séquence où une mygale devait lui parcourir son bras, suscita des discussions avec la production ! Le caméraman Len Harris, voyant les frayeurs de C. Lee eut la judicieuse idée de filmer l'arachide( prénommée Mary âgée de 25 ans qui venait du Zoo de Londres) séparément sur la même veste que portait Christopher Lee. A la fin du film, Marla Landi devait mourir dans les sables mouvants !  Syd Person responsable des effets spéciaux, fabriqua un tonneau qui devait contenir du sable et de l'eau, mais la quantité d'eau fut insuffisante, aussi la robe de Marla Landi ne flotta pas proprement, ce qui engagea de recommencer la séquence devant un Terence Fisher qui n'était pas patient... L'apparition du chien de l'enfer fut un problème, d'ailleurs C.Lee déclarait lors d'une interview : "La seule faiblesse de ce film réside dans ce masque affublé à cette bête ! Je doute fort que le public soit impressionné !"

A l'origine, deux chiens furent employés : le premier s'appelait Colonel un superbe Danois qui était très affectueux et s'amusait avec le personnel chaque jour de tournage !  Le 2ᵉ fut prêté par Barbara Woodhouse  une dresseuse de chien qui était aussi grande que C.Lee et qui voulut doubler l'acteur pour la séquence de l'attaque du chien !  Mais finalement, ce fut une doublure qui fut employée. Margaret  Robinson l'épouse de Bernard Robinson, (le chef décorateur de la Hammer)  qui travaillait au Département des effets spéciaux, confectionna un masque en caoutchouc sur lequel elle posa une peau de lapin fut appliqué sur le chien...

houndbaslerville1-standard.jpg
houndbaslerville2-standard.jpg
houndbaslerville3-standard.jpg
houndbaslerville4-standard.jpg
houndbaslerville5-standard.jpg
houndbaslerville7-standard.jpg
houndbaslerville8-standard.jpg
houndbaslerville9-standard.jpg
  • (1 / 1)
  • 1

On pourra apprécier les sublimes et gothiques décors créés par Bernard Robinson, la musique tonitruante de James Bernard, l'excellente photographie de Jack Asher. "Le Chien des Baskerville" marqua l'entrée du nouveau maquilleur Roy Ashton qui remplaça Phil Leakey. Le film eût son avant-première le 28 Mars 1959 au London Pavillon Cinema à Piccadilly avec un certificat "X". Malheureusement ce fut un échec commercial commercial, car les spectateurs furent déçus de ne pas voir un film d'horreur! Aussi Hammer ne continua pas à  produire ce genre de films...  ERIC ESCOFIER

coming soon...

drjekyllsister-standard.jpg
id853923-standard.webp
dr-jekyll-and-sister-hyde-movie-poster-1972-1010673784-standard.jpg
s-l400-standard-wqzdig.jpg
dr-jekyll-and-sister-hyde-australian-daybill-movie-poster-8-standard.jpg
dr_jekyll_et_sister_hyde-standard.webp
dr-_jekyll_and_sister_hyde-standard.jpg
  • (1 / 1)
  • 1
20250614_162545-standard.jpg
20250614_162601-standard.jpg
20250614_162609-standard.jpg
20250614_162622-standard.jpg
20250614_162631-standard.jpg
20250614_162714-standard.jpg
20250614_162722-standard.jpg
20250614_162734-standard.jpg
20250614_162750-standard.jpg
  • (1 / 1)
  • 1

"DR JEKYLL AND SISTER HYDE" et la critique

Après l'échec cuisant de "La double-face du Dr Jekyll"  en 1960 de Terence Fisher, la Hammer revient à la charge sur le roman de Stevenson et décide de remettre au goût du jour une nouvelle version ! Nous sommes en 1972 et la Hammer n'est pas au zénith, car on est loin des productions prestigieuses réalisées durant la première décennie ! Tous les thèmes ont été exploités et de plus on vient d'ajouter, à travers cette ambiance victorienne qui avait fait l'aura de la Hammer, des scènes de déshabillés, ceux qui aux yeux des aficionados ternissaient l'image de marque, même si les "vamps" étaient des femmes superbes ! Deux nouveaux producteurs arrivent à la Hammer : Albert Fennel et Brian Clémens  connus pour avoir produit la fameuse série "Chapeau Melon et Bottes de Cuir". Les deux hommes sont des inconditionnels des films sur le Dr Jekyll,k notamment les versions de 1931 et 1942 incarnées par Frédéric March et Spencer Tracy ! 

Aussi, Brian Clémens pense à écrire une nouvelle histoire ! Au cours d'un lunch aux studios Elstree avec James Carreras, il lui propose un script qui serait innovateur et qui mélangerait le thème de Jekyll et Hyde, des deux résurrectionnistes Burke et Hare et de Jack l'Eventreur !  En quelques jours, Brian Clémens écrit un scénario de 17 pages où Jekyll à la recherche de l'élixir de la vie trouve un sérum à base d'hormones femelles qui vont le transformer en une exquise et perverse femme : sister Hyde ! pour affiner ses recherches, il se sert de Burke et Hare qui lui procureront des cadavres de jeunes filles ! Mais dénoncés par l'opinion publique, Burke finira pendu et Hare plongé dans un bac à chaux deviendra aveugle ! Jekyll subir la possession de Sister Hyde et diviendra un criminel ! Dès lors, il va pense à se débarrasser de son alter égo féminin… 

Au départ le film devait s'intituler : "Jack the ripper's London", mais Brian Clémens lui donnera le titre définitif de "Dr Jekyll and Sister Hyde".  La production va engager l'acteur Ralph Bates qui avait débuté dans le cinéma fantastique avec "Une messe pour Dracula" de Peter Sasdy en 1959. Puis, il sera le baron Frankenstein dans le remake de "The curse of Frankenstein" : ""Les Horreurs de Frankenstein" de Jimmy Sangster qui versera dans le ton satirique. Puis en 1971, il apparaît dans "Lust of the vampire" de Peter Sasdy. Considéré comme le futur dauphin de Peter Cushing, son rôle du Dr Jekyll" sera son film le plus notable ! Au départ Ralph Bates avait proposé de jouer les deux rôles, mais du côté du département des effets spéciaux, de nombreuses difficultés surgissaient au point de vue maquillage ! Aussi  James Carreras décida d'engager une nouvelle "vamp". Deux actrices furent retenues : Kate O'Mara ("Vampires lovers" et "Les Horreurs de Frankenstein"), Julie Ege ("Creatures the world forgot") mais toutes les deux déclinèrent le rôle, car elles refusaient de se dénuder devant la caméra! James Carreras opte alors pour l'actrice cubaine, la pulpeuse Martine Beswick vedettes de "Femmes Préhistoriques" de Michael Carreras et "One Million B.C." de Don Chaffey! 

 

© 2025 HAMMER MOVIES